• Le Palais des Doges

    Le Palais des Doges

     

               « Dans le sommeil des lois, la justice veille. » à dit Marino Faliero, Doge de Venise (1820). Venise est une ville qui contient de nombreuses richesse. En effet, par son commerce, sa beauté, sa culture, son système politique, sa puissance s’exprime. La politique de Venise est faite par les Doges. Le Doge est le représentant de la république de Venise et la dirige.

     

    En 1172, l’élection des doges doit être faite par une majorité de voix sur un collège restreint de 40 électeurs grâce au texte de la promissio ducalis. Ce n’est qu’en 1268 que l’élection dogale doit être soumise à l’examen du Conseil des Cinq correcteurs. Jusqu’à la fin de la république cette réforme ne changera pas. S’ils ont plus de 30 ans les patriciens du Grand Conseil sont les premiers à entrer en lice. C’est ensuite un enfant âgé de dix ans environ le « ballotino » qui va remettre des boules en or et en cuivre à chacun des patriciens. Ceux en possession de celles en or sortent de la salle ainsi que sa famille car aucun lien de parenté peut exister entre deux désignés. Et les tirages continus ainsi et sont au nombre de 9. A parti de 1501, la « promisso » est lue tous les ans aux doges. En 1646, la dogerasse est interdite de couronnement. Et au cours du XVIIème siècle, les membres de la famille du doge se voient interdire les magistratures ou les ambassades.

     

                    Le palais des doges est le lieu où se réunit les doges. Un ancien palais des doges avait été construit mais suite à un incendie en 976, il fut détruit. Le palais des doges fut reconstruit le 28 décembre 1340 sur la place Saint Marc et sa construction fut achevé en 1366. Le peintre Guariento di Arpo de Padoue a été invité par le doge Marco Carnaro pour faire la décoration intérieure en 1365. L’oeuvre la plus connu se trouve autour du tribunal et est appelé « Couronnement de la Vierge au paradis ». Mais suite à l’incendie de 1577, seul des fragments ont été retrouvé et amené dans la salle d’Armes. Les doges de Venise y habitaient jusqu’en 1797. Les pouvoirs éxécutif, administratifs et judiciaire y étaient centralisé dans les mains des doges. Une première prison fut construite sous les toits puis une deuxième en sous-sol. Cette nouvelle prison était séparé du palais par un pont surnommé « le pont des soupirs » car les prisonniers rejoignaient leurs cellules après le jugement en passant par ce pont. La république de Venise avait fait installer des bureaux secrets. En effet, de l’extérieur on ne distinguait que de grande fenêtre mais un plancher était placé à mi-hauteur ce qui permettait de créer de nombreux bureaux et salles.

     

    Félix Benoit O'neil, 2016


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